Bonjour !
et merci mille fois de votre visite en ce site,
En ce lieu d’être et de dire… enfin ? …
ce lieu de souffle aride et généreux pourtant,
ce lieu enfin de cris, lumineux et sauvages, murmurés à l’oreille …
… à l’oreille un peu sourde, parfois, de ces chevaux d’orgueil
qui déjà les oublient au détour des barrières.
Pourtant ce vent, ami, sait sa route,
Il connaît les passages dans le brouillard intense, dans le froid de la nuit,
et arrive souvent là où nul ne l’attend, un beau sourire aux lèvres.

Mais au fait, pourquoi ?
Pourquoi Poézimance ?
La question mérite, c'est vrai, d'être posée en gourmand préalable à ce copieux menu.
Peut-être simplement pour exprimer en grand, en vaste et en lumière,
ce doux frisson d'immensité voyageuse qui s'empare de tout notre être
quand nous lisons et relisons encore ces petites miniatures briochines,
étonnantes et savoureuses, faites d'enfance et d'éternité jamais perdues
.
Faut-il encore après cela vous parler de technique, de comment et de pourquoi ?
- Certes, je le dois, mais comme le dit Supervielle, « à petits coups de rame »,
pour ne point trop dévoiler l'épaisseur du mystère dont, c'est vrai, je sais peu.
Que faut-il donc alors … ? des mots, des noms, des verbes, et puis des adjectifs ?
- Oui mais surtout après … l'envol majestueux du hasard amical qui nous connaît si bien.
Est-ce tout ? -  Non, bien sûr !
Il faut belle confiance, respect, exigence et laisser-faire, il faut aimer sans trêve,
désirer sans faillir ces éclats de soleil, naissant sans crier gare sur du papier froissé.
Il faut en dernier lieu, en dernière frontière, mettre les mots en danse, en musique et en rire,
dessiner ce qui vient, en entendant les phrases,
il faut qu'autour de nous le monde les entende, sache leurs vérités, étranges et questionnantes,
il faut enfin des livres, avec leurs mots à eux, ouverts aux quatre vents de ce bel univers.
Yves MARTIN